Des Plantes et des arbres dans le Pays de Redon
65 personnes ont assisté avec beaucoup d’attention à la conférence de Monsieur Darricau, qui a commencé sa démonstration en nous demandant de nous projeter en 2050.
Pour faire face au défi climatique et à la perte de biodiversité, une des solutions consiste à planter des arbres et des arbustes adaptés au climat où ils sont planté
La première cause de la perte de biodiversité est la disparition des insectes qui dépendent des fleurs et de leur pollen.
Pour contrebalancer ce processus, il faut planter de nouvelles associations de végétaux locaux et/ou non locaux pour faire des paysages qui en plus d’être beaux s’avèreront fort utiles pour la biodiversité.
Idéalement, il faudrait planter des arbres et des arbustes à longue floraison qui procureront nectar et pollen aux insectes.
En voici quelques exemples parfaitement adaptés à nos régions.
Pour les arbres : le chêne vert, le chêne liège, le châtaigner qui sont des espèces très mellifères.
Pour les fruitiers : le jujubier, le kaki, le néflier du japon, le raisin.
Les saules et les osiers pour les terrains humides.
Le corylus colurna, qui a l’avantage de fleurir tôt et de donner beaucoup de noisettes, pour les terrains très secs.
Le mahonia, l’hebe de N. Zélande, la myrte, le romarin, le lagerstroemia (100 jours de pollen), le buddleia (100 jours de nectar) qui ont tous une floraison longue et estivale.
Yves Darricau termine sa conférence par l’éloge du lierre : sa floraison tardive est une manne stratégique avant l’hiver, mellifère avec un nectar riche en pollen, c’est un véritable trésor accessible à tous !
Encore merci à Yves Darricau pour avoir su captiver les 65 personnes présentes avec cette conférence de qualité si bien documentée
Texte et photos du 17 février: Marie-Odile et Nathalie