Nous avons été accueillis par Daniel dans le terrain qu’il possède à Plessé
et sur lequel il a installé une quinzaine de ruches. Il nous a expliqué comment fonctionne une ruche, quel soin il faut en prendre, etc… Puis nous sommes allés à son domicile où il nous a expliqué comment se fait l’extraction du miel et sa conservation.
Le rucher.
La principale information que nous avons retenue de ses présentations est qu’il ne faut passe lancer dans l’apiculture sans une bonne connaissance des abeilles et des ruches. En ce qui le concerne, avant de débuter, il a suivi pendant un an et demi une formation dans un « rucherécole » (il y en a dans tous les départements).
Discussion autour d’une ruche au toit transparent.
Quelques anecdotes chiffrées pour repères : une ruche peut contenir jusqu’à 60000 abeilles ; la reine pond entre 1000 et 2000 œufs par jour ; le prix d’achat d’une reine sélectionnée et inséminée peut atteindre 150 euros; le poids d’une ruche peut augmenter de 2 kg par jour à partir de fin mars (colza en fleurs) mais ce ne sont pas 2 kg de miel (il y a beaucoup d’eau); pour un professionnel, il faut environ 400 ruches pour en vivre.
Présentation du plancher de la ruche, aéré (contre le varroa*)
le plancher aéré peut être obturé l’hiver par une plaque blanche. Les déchets qui y tombent sont une source d’informations
Après toutes ses explications passionnantes, nous avons bien assimilé
que l’apiculture est pour lui une passion, mais que cette passion exige
beaucoup de temps, de travail et de suivi. Un grand merci à Daniel pour
son accueil pendant cette matinée.
présentation de l’extracteur de miel (centrifugeuse)
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, réservez votre après-midi du
samedi 23 septembre pour la conférence sur « l’utilisation des produits de
la ruche en santé humaine » organisée par la SHPR à Redon
*Le Varroa est le seul genre de la famille des Varroidae. Cet acarien parasite les abeilles et fait partie des causes possibles ou favorisantes du syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles domestiques.
Texte et photos du 1 avril : Jo, Marie-Paule et Nathalie
